baconecdz مدير المنتدى : خالد khaled الجنس : هوايتي : الرياضة مسآهمآتے : 11463 التقييم : 368 موضوع: Dépistage du cancer de la prostate الخميس 20 يونيو 2013 - 16:20 | |
| Dépistage du cancer de la prostate : un chien (dressé) plus spécifique que le PSA Paris, le mercredi 26 janvier 2011 – Depuis quelques années, certains scientifiques s’interrogent sur les capacités des chiens à détecter la présence d’une tumeur maligne. D’émouvants témoignages affirmant que tel ou tel compagnon aurait montré une certaine insistance face un grain de beauté s’étant être un mélanome ont en effet poussé quelques équipes à s’intéresser de plus près à ce mode de dépistage original. Ainsi, en France, le docteur Olivier Cussenot (hôpital Tenon, Paris) s’est rapproché du service cynophile de l’armée pour entreprendre la formation d’un chien au dépistage du cancer de la prostate. Au sein de la base aérienne d’Orléans Bricy, un berger malinois de six ans, Aspirant, a été choisi pour cette étonnante mission. La formation d’Aspirant a d’abord consisté à faire associer au chien son jouet préféré (une balle de tennis) à l’odeur de l’échantillon d’urine d’un patient malade. Puis, le dresseur, Anthony Frémont, est parvenu à faire comprendre à l’animal qu’il devait marquer l’arrêt uniquement en présence de l’urine d’un patient malade. « Ensuite, nous avons placé six tables de chevet sous son nez, cinq d’entre elles contenant des échantillons provenant de sujets sains, et la dernière d’un malade ». Aspirant ne s’y est pas trompé. L’os à la clé : un marqueur plus spécifique que le PSA
Les prouesses d’Aspirant viennent de faire l’objet d’une publication dans la revue European Urology : sur 66 échantillons à « analyser », le taux de réussite du chien a atteint 91 %. Pour Olivier Cussenot, ces résultats sont enthousiasmants à plus d’un titre. Cette expérience confirme en effet la possibilité d’identifier un nouveau marqueur du cancer de la prostate, plus spécifique que le PSA. Pour l’heure, les molécules volatiles et odorantes spécifiques du cancer de la prostate « reconnaissables » par le chien n’ont pas été identifiées. « Une combinaison de molécules est suspectée » explique Olivier Cussenot dont les travaux portent aujourd’hui sur l’isolement de ce marqueur. Il espère ensuite pouvoir mettre en place une « méthode d’analyse (…) qui permettrait d’avoir un nouveau test pour le dépistage ».
Aurélie Haroche
|
| |