baconecdz مدير المنتدى : خالد khaled الجنس : هوايتي : الرياضة مسآهمآتے : 11463 التقييم : 368 موضوع: LE CANCER DE L’OVAIRE الخميس 20 يونيو 2013 - 15:45 | |
| LE CANCER DE L’OVAIRE Le cancer de l’ovaire est rare, mais assez grave car il est malheureusement souvent découvert à un stade avancé de la maladie et difficile à traiter.
Anatomie de l’ovaire
Les ovaires sont des petites glandes, grosses comme des amandes, enfouies profondément dans la partie supérieure du petit bassin. Ils sont reliés à l’utérus de part et d’autre par des ligaments et les trompes de Fallope ; ils sont en contact avec l’abdomen, les organes digestifs et le péritoine (le péritoine est une grande poche de forme un peu compliquée et qui solidarise tous les organes digestifs). Plusieurs types de cancers ovariens
Le cancer de l’ovaire le plus fréquent est un cancer de type épithélial, celui qui se développe aux dépens des cellules qui recouvrent l’ovaire. Ceci peut expliquer que des cellules malignes se détachent et se propagent facilement aux organes voisins et à l’abdomen.
Les cancers de l’ovaire découverts à un stade précoce sont plus faciles à traiter ne serait-ce que sur un plan chirurgical.
Il existe des tumeurs borderline, à la limite de la bénignité et de la malignité ; leur traitement est chirurgical. Les ovaires sont aussi enlevés avec l’utérus la plupart du temps sauf si une grossesse est désirée par la suite.
Kyste bénin et cancer de l’ovaire
Il ne faut pas confondre une tumeur maligne avec un kyste bénin de l’ovaire.
C’est vrai que les médecins ont tendance à prendre en charge un kyste bénin comme si c’était un cancer et ils ont raison. Si un kyste découvert n’est pas un kyste fonctionnel disparaissant au bout de quelques mois, il est enlevé et analysé pour être sûr de la bénignité de la tumeur. En effet, la prise en charge chirurgicale et post chirurgicale sera totalement différente selon que la tumeur est bénigne ou maligne. Facteurs de risques de cancer de l’ovaire
L'absence de grossesse, une première grossesse tardive, augmenterant légèrement les risque de cancer.
Un cancer du sein dans la famille ou personnel, un cancer de l’ovaire dans la famille sont autant de facteurs de risque du cancer de l'ovaire. Ainisi, certains cancers de l’ovaire sont d’origine génétique. L’anomalie génétique est parfois la même que pour certains cancers du sein, le chromosome anormal est le même.
Un pronostic réservé dans les cancers de l’ovaire
Comme dit plus haut, le cancer de l’ovaire est malheureusement souvent découvert à un stade tardif quand des cellules cancéreuses se sont greffées sur des organes proches : organes digestifs et péritoine, voire sur des organes à distance. Des signes cliniques peu significatifs
Les signes cliniques sont variés et peu symptomatiques d’une pathologie ovarienne : des signes digestifs comme des troubles du transit, une constipation par exemple, des douleurs abdominales comme des coliques, une pesanteur, une augmentation du tour de taille ; des signes urinaires comme une pollakiurie (c'est-à-dire des envies fréquentes d’uriner) des mictions impérieuses, une dysurie (c'est-à-dire des troubles de la miction).
Ailleurs il peut apparaître des signes d’atteinte d’organes à distance : par exemple une dyspnée (c'est-à-dire des difficultés respiratoires) signant une atteinte pulmonaire, ou des pertes d’équilibre, une paralysie… signant une atteinte cérébrale, une thrombophlébite…
Il peut aussi exister des métrorragies (saignements après la ménopause ou saignements entre les règles).
Parfois, il n’y a aucun signe d’appel. La maladie est alors découverte à l’occasion d’un examen gynécologique : le médecin sent une masse latéro-utérine au toucher vaginal, cette masse peut être difficile à localiser si la tumeur cancéreuse est de volume important et si elle envahit le petit bassin.
Il peut aussi être découvert à l’occasion d’une échographie ou lors d’une intervention chirurgicale faite à raison ou pour toute autre raison. Des examens complémentaires
Les signes cliniques sont trop disparates pour faire un diagnostic précis.
Les médecins suspectent un cancer de l’ovaire devant des signes échographiques : une atteinte bilatérale (des deux ovaires) des caractéristiques de la paroi de la tumeur, une densité hétérogène, des végétations intrakystiques.
Scanner et IRM sont effectués pour éventuellement confirmer le diagnostic mais aussi pour faire un premier bilan d’extension.
Il est possible de doser des marqueurs de cancers comme le CA 125 dont les taux sont souvent normaux dans les cancers débutants ; le CA 125 sert surtout à surveiller l’évolution d’un cancer de l’ovaire.
La prise en charge chirurgicale
L’intervention chirurgicale permet de faire un bilan précis de l’extension locale et régionale du cancer. Le chirurgien inspecte tout l’abdomen, la face abdominale du diaphragme, la surface du foie, le colon le rectum, l’intestin grêle, les ovaires et l’utérus, la vessie à la recherche de métastases. Ce bilan d’extension permet d’évaluer le stade d’évolution du cancer et conditionne le traitement de la maladie.
La chirurgie permet d’enlever la tumeur, ainsi que des parties d’organes qui seraient touchées par des métastases quand c’est possible.
Les ovaires, l’utérus et ses annexes sont enlevés ainsi que certaines parties du tube digestif en particulier des morceaux de colon ou d’intestin grêle si des métastases les ont envahis.
Il est possible dans certaines conditions de garder un ovaire sain et l’utérus si la femme est jeune et qu’elle désire des enfants. La chimiothérapie post chirurgicale
Après l’intervention chirurgicale, une chimiothérapie est entreprise, souvent 6 cures avec plusieurs médicaments associés. Ces cures sont épuisantes mais en général elles nettoient les petites tumeurs et les cellules qui n’ont pas pu être enlevées par la chirurgie.
Après la chimiothérapie, un « second look » est effectué :c’est une nouvelle intervention chirurgicale pour observer de visu le résultat de la chimiothérapie, faire des biopsies partout où des tissus cancéreux auraient résisté, éventuellement enlever ce qui reste si c’est possible.
Parfois, une deuxième série de cures de chimiothérapie est effectuée pour consolider les résultats de la première série. La surveillance est nécessaire après le traitement. A retenir
Le cancer de l’ovaire est une maladie relativement rare mais elle est grave car elle est souvent découverte à un stade tardif. Le seul traitement est la chirurgie parfois étendue associée à la chimiothérapie.
Heureusement, des cancers débutants sont parfois découverts fortuitement à l’occasion d’une échographie et sont traités plus facilement.
Le cas des tumeurs borderline est de bon pronostic, la chirurgie seule suffit le plus souvent. |
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