baconecdz مدير المنتدى : خالد khaled الجنس : هوايتي : الرياضة مسآهمآتے : 11463 التقييم : 368 موضوع: LA STÉRILITÉ ET L'INFERTILITÉ الخميس 20 يونيو 2013 - 15:43 | |
| LA STÉRILITÉ ET L'INFERTILITÉ D'une façon générale, il est préférable d'aller consulter un médecin si au bout d'un an de rapports sexuels non protégés, la grossesse tant désirée se fait toujours attendre. C'est une moyenne, car tout dépend de l'âge des membres du couple, de leurs antécédents médicaux... A partir de là, le médecin va proposer des examens à faire à l'un des conjoints, ou souvent aux deux.
Grâce à ces explorations, le médecin va sans doute identifier les causes de la stérilité, tant du côté masculin ou féminin, et, en fonction des résultats, des solutions vont être proposées, adaptées à chacun ou chacune. Du côté de la femme
Chez les femmes, les causes sont nombreuses, et nécessitent d'effectuer un bilan précis, avec un certain nombre d'examens complémentaires. Parmi les causes le plus fréquentes :
Séquelles d'infection de l’appareil génital Certaines infections sexuellement transmissibles touchant l'appareil génital (comme une infection à Chlamydiae) peuvent - au final - obstruer partiellement ou totalement les trompes utérines, et empêcher le passage des spermatozoïdes. Une des difficultés provient du fait que l'infection n'est parfois pas détectable. Il ne faut pas à hésiter à consulter au moindre signe d'infection (démangeaisons, maux de ventre...).
Si ces infections sont décelées à temps, on peut les traiter à l'aide de médicaments (généralement des antibiotiques). En revanche, si la maladie n'a pas été découverte assez tôt, et a laissé des séquelles, on peut avoir recours à la chirurgie ou à la fécondation in vitro.
Troubles de l’ovulation C'est une cause très fréquente de stérilité. Plusieurs cas peuvent se présenter. Il y a soit une absence totale d'ovulation, soit une irrégularité de celle-ci.
Certaines femmes ayant un cycle menstruel normal, peuvent tout de même présenter des troubles d'ovulation. Un traitement hormonal agit sur les ovaires, et stimule ainsi la fonction ovarienne. Avec ce traitement, on peut déclencher une ou plusieurs ovulations. Il existe deux grands types de traitements hormonaux qui doivent être effectués avec une surveillance médicale sérieuse.
L’endométriose Des fragments de l'endomètre (muqueuse utérine) se développent là où ils ne "devraient pas", et peuvent se trouver autour des ovaires, des trompes de l'utérus... rendant ainsi impossible toute fécondation. Le traitement classique d'une endométriose est à base de progestatifs, ce qui permettra de calmer les épisodes douloureux. En cas de problème de fécondité, une des solutions consiste à enlever les fragments d'endométriose par une opération chirurgicale (coelioscopie).Du côté de l’homme
Là encore, en fonction de l'examen clinique de l'homme, de ses éventuels antécédents, différents examens peuvent être effectués, à commencer, bien sûr, par l'analyse du sperme. Parmi les différentes causes, les plus courantes sont :
Un problème de production des spermatozoïdes C'est une origine courante de stérilité chez l'homme. Les spermatozoïdes peuvent être produits en nombre suffisant mais présenter des formes anormales, ou être incapables de se déplacer correctement. Il est aussi possible qu'ils soient sains, mais en quantité insuffisante (oligospermie). Plusieurs causes sont à l'origine de ces problèmes :
> Les maladies infectieuses comme les oreillons peuvent infecter les organes génitaux (orchite), et entraîner un trouble de la fertilité, notamment lorsque la maladie a été contractée après la puberté.
> Les troubles endocriniens : une production insuffisante d'hormones peut perturber la sécrétion de testostérone et la production de spermatozoïdes.
Anomalies anatomiques Certaines anomalies obstruent partiellement ou totalement l'écoulement du liquide séminal. Elles peuvent être d'origine congénitale, ou peuvent survenir à la suite d'une infection des voies génitales. Dans ces cas, une opération chirurgicale peut être indiquée pour restaurer la fertilité.
En fonction des bilans effectués chez l'homme et la femme, et du diagnostic posé, une solution spécifique sera proposée. Les solutions
Comme on l'a évoqué, différents traitements peuvent être indiqués. Parmi ceux-ci : l'insémination artificielle et la fécondation in vitro.
L’insémination artificielle Le sperme est inséminé de manière artificielle directement chez la femme (à l'intérieur de l'utérus), soit à partir du sperme du conjoint (IAC) lorsque celui-ci a des problèmes d'érection, si le sperme ne s'avère pas assez fertile, en cas de problème lié à la glaire cervicale de la femme... ; soit en utilisant le sperme d'un donneur anonyme (IAD) si celui du conjoint s'avère infertile.
De son côté, la femme suit un traitement par stimulation ovarienne pour favoriser la maturation et l'expulsion d'ovules, et donc pour favoriser une fécondation.
Lorsqu'il s'agit de celui du conjoint, le sperme est directement introduit dans l'utérus de la femme au moment de l'ovulation. Lorsqu'il s'agit d'un donneur, le sperme est congelé et conservé dans des banques de sperme. Les règles sont très strictes. Le donneur subir un examen médical complet pour déceler d'éventuels problèmes de santé. Des explorations minutieuses sont réalisées, notamment une recherche d'une éventuelle infection à certains virus, et en particulier celui du sida et de l'hépatite B.
Cette méthode est assez concluante puisque les chances de réussite d'obtenir une grossesse est de 18 à 15 % par cycle, avec cependant un risque de grossesse gémellaire, voire triple. Si au bout de quelques cycles, on n'obtient pas de grossesse, il est conseillé d'utiliser une autre méthode d'assistance médicale à la procréation (AMP).
La fécondation in vitro Cette solution est particulièrement adaptée lorsque les trompes utérines sont obstruées (pour des raisons diverses), mais elle peut avoir d'autres indications, comme un problème de fertilité chez l'homme (spermatozoïdes pas assez nombreux).
Cette technique nécessite deux équipes de praticiens ; des biologistes d'une part, et des gynécologues d'autre part. Elle consiste à mettre en relation un ovule et des spermatozoïdes dans une "éprouvette" (d'où le terme d'in vitro), et non dans l'utérus de la femme. Une fois le spermatozoïde introduit dans l'ovule, on attend la division de l'oeuf, puis on transfère l'embryon dans l'utérus. Celui-ci doit se développer comme pour une grossesse normale.
La FIV se déroule très méthodiquement :
> La stimulation ovarienne. Au troisième jour du cycle, on administre des hormones pour stimuler les follicules. Une fois mûrs, l'ovulation est déclenchée par une autre injection d'hormone (HCG).
> La ponction. Sous anesthésie locale, on prélève les ovocytes mûrs à l'aide d'un petit tube et d'une aiguille que l'on introduit par le vagin. Cette intervention peut être un peu douloureuse. Elle permet de ponctionner le liquide folliculaire qui est ensuite placé dans un tube en verre, à une température de 37°C.
Le sperme est prélevé quelques heures auparavant (ou décongelé le jour même), et les spermatozoïdes sont séparés du liquide séminal et conservés également à 37°C.
> La fécondation. Quelques heures après, spermatozoïdes et ovocytes sont mis ensemble dans un liquide nutritif pendant deux jours à la température du corps ; la fécondation doit se produire à ce moment-là. L'oeuf commence alors se diviser, on peut le transférer dans l'utérus de la femme. Tous les embryons ne parviennent à s'implanter solidement. C'est pour cette raison que le gynécologue procède généralement au "transfert" de deux à trois embryons. Avec cette méthode, il existe environ 15 à 20% de chances d'être enceinte |
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